Barrages routiers en Guinée: « tout agent qui sera pris en train de percevoir de l’argent avec un usager, sera démis de ses fonctions… »
L’érection sauvage de barrages sur les routes nationales préoccupe le gouvernement guinéen. Dans un communiqué conjoint du 3 août, les ministres de la défense et de la sécurité ont fait savoir leur volonté de lutter contre cet état de fait qui tracasse les voyageurs. Les ministres Mohamed Diané et Damantang Albert Camara ont rappelé qu’en :
« en dehors des trois (3) barrages filtrants : de Bawa sur la route nationale Dubréka-Boffa, Bangouyah sur la route nationale Coyah-Kindia, KM66 sur la route nationale Coyah-Forécariah sont légaux; et les les 4 points de contrôle stratégiques que sont les 4 ponts de Tanènè (Dubréka), le pont de Kaka (Coyah), les entrées et sorties de la commune urbaine de Kindia et les barrages frontaliers; l’érection de tout autre barrage est formellement interdit », ont ils indiqué tout en soulignant:
« Il est important de signaler que les barrages filtrants et les points de contrôles stratégiques ont pour unique vocation la détection des armes, munitions, des produits de contrebande, de la drogue, la recherche et l’identification des malfaiteurs et autres coupeurs de routes et la traite des enfants. Seules ces infractions peuvent donner lieu à l’immobilisation du véhicule et à l’interpellation des contrevenants s’y trouvant, conformément aux lois en vigueur. Aucun paiement ne peut-être exigé à ces barrages et points de contrôles à quelque titre que ce soit».
«En conséquence, tout agent ,de quelque service que ce soit qui sera surpris en train de percevoir de l’argent avec un usager sera démis de ses fonctions et traduit en justice».
Sounounou Camara