Ce dimanche 2 avril dernier, la ville de Siguiri a été secouée par l’enlèvement d’un enfant en pleine rue. Ousmane Diawara, âgé de seulement quatre ans, a été kidnappé par une femme alors qu’il jouait devant la maison de ses parents. Cette dernière, identifiée comme Mariam Keita, a rapidement contacté la famille de l’enfant pour réclamer une rançon de 60 millions de francs guinéens (environ 5 600 euros).
Sous la menace d’expédier l’enfant au Burkina Faso, Mariam Keita a négocié avec la mère d’Ousmane Diawara pour finalement accepter une somme de 10 millions de francs guinéens (environ 940 euros). Cependant, la famille de l’enfant a alerté les autorités locales qui ont rapidement mis en place une opération de sauvetage.
Grâce à la collaboration entre les agents de la brigade de recherches et les proches de la famille, Mariam Keita a été arrêtée et Ousmane Diawara a pu être libéré sain et sauf. Interrogée par les enquêteurs, la suspecte a avoué les faits et a expliqué les raisons qui l’ont poussée à enlever l’enfant.
Selon ses dires, Mariam Keita a agi sous la pression financière et a tenté de se procurer de l’argent en utilisant des méthodes illégales. Elle a reconnu avoir déjà commis des actes similaires par le passé, mais sans jamais avoir été arrêtée.
Cette arrestation a soulagé les habitants de Siguiri qui ont exprimé leur inquiétude quant à la sécurité de leurs enfants dans les rues de la ville. Les autorités locales ont également appelé à une vigilance accrue pour éviter de telles situations à l’avenir.
Cet enlèvement met en lumière la nécessité de renforcer la sécurité dans les zones urbaines et de protéger les enfants des dangers. Les parents doivent également rester vigilants et surveiller leurs enfants en permanence pour éviter de tels incidents.
Alassane Diallo
