Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a pris position depuis l’étranger concernant l’éviction du président nigérien, Mohamed Bazoum, par le chef de la garde présidentielle. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il a vivement déploré et condamné le coup de force orchestré par Abdourahamane Tiani contre le président démocratiquement élu.
Selon Cellou Dalein Diallo, ce coup d’État au Niger constitue un recul inquiétant pour la démocratie non seulement dans ce pays, mais aussi dans l’ensemble de la sous-région ouest-africaine. Il a tenu à rappeler que cette prise de pouvoir par la force survient après la première alternance démocratique que le Niger ait connue depuis son indépendance. Cette série de coups d’État militaires – six en moins de trois ans – en Afrique de l’Ouest, dont le dernier en date est celui au Niger, soulève de sérieuses inquiétudes quant à la stabilité de la région et au respect de l’État de droit.
« Je déplore et condamne fermement le coup d’état survenu ce mercredi 26 juillet au Niger contre le Président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Cette prise de pouvoir par la force, qui intervient après la première alternance démocratique qu’a connue le Niger depuis son indépendance, est un recul préoccupant de la démocratie et de l’Etat de droit dans ce pays mais aussi dans l’espace CEDEAO où on a enregistré 6 coups d’Etat militaires en moins de 3 ans », a indiqué le leader de l’UFDG.
Le président de l’UFDG a souligné son souhait ardent de voir les négociations envisagées par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) aboutir à la restauration de l’ordre républicain au Niger. Il appelle à la réinstallation dans ses fonctions du président Mohamed Bazoum, légitimement élu par la population nigérienne.
« Je souhaite vivement que les négociations envisagées par la CEDEAO aboutissent à la restauration de l’ordre républicain et la réinstallation dans ses fonctions du président démocratiquement élu ».
Cette réaction ferme de Cellou Dalein Diallo prend en compte l’importance de préserver et de promouvoir la démocratie dans la sous-région ouest-africaine. Alors que de nombreux pays ont fait des avancées vers des régimes démocratiques, l’incident au Niger rappelle la fragilité de cette avancée et souligne la nécessité de rester vigilant pour prévenir tout recul des acquis démocratiques dans la région.
En tant que voix importante au sein de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo met en avant l’importance de la coopération régionale pour soutenir le retour à l’ordre constitutionnel au Niger. Il appelle également la communauté internationale à se mobiliser en faveur de la démocratie et de la stabilité dans cette partie de l’Afrique.
Le peuple nigérien, comme l’ensemble des pays de la CEDEAO, aspire à vivre dans un environnement politique stable et respectueux des principes démocratiques. La réaction de Cellou Dalein Diallo témoigne de la solidarité entre les peuples africains dans la lutte pour la préservation des valeurs démocratiques communes.
La crise politique au Niger est un signal d’alerte pour la région et rappelle que la consolidation de la démocratie nécessite un engagement continu de tous les acteurs, tant nationaux qu’internationaux. La voix du président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, s’élève pour défendre ces principes fondamentaux et appelle à l’action pour soutenir le retour à l’ordre constitutionnel au Niger et dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.
Sadou Diallo
