Le délai exigé par la CEDEAO pour la durée de la transition en Guinée ne fait pas l’unanimité. Plusieurs voix et non les moindres, s’élèvent pour renoncer ce qui est appelé « le diktat » de l’institution sous-régionale.
Pour Bah Oury, leader de l’UDRG, le délaisse de six mois n’est pas raisonnable pour une transition réussie en Guinée.
« délai de six mois n’est pas réaliste. Un délai de six mois serait même contreproductif pour aller dans le sens de la stabilité de notre pays. Parce que ce serai précipité la Guinée dans le gouffre. Et au lieu d’avoir la paix et une transition réussie, on créerait et on mettrait le feu aux poudres qui risque d’embrasser toute la région. Il faut que les chefs d’Etat agissent avec sérénité, sagesse pour considérer l’Etat guinéen comme une école permettant d’engager une transition qui puisse être un modèle de réussite pour les autres pays », a-t-il dit
Sounounou Camara
