Le CNRD prend une décision contre Michel Lamah
Le lieutenant Michel Lamah du groupement des forces spéciales (GFS) fait encore parler de lui. En partance pour Conakry, il a fait escale dans la ville martyr de Guéckedou ce mercredi 29 septembre 2021. L’annonce de l’arrivée de celui qui a piloté l’opération qui a renversé Alpha Condé le 5 septembre dernier dans cette ville de la Guinée forestière, a provoqué des mouvements de foule.
Qu’est-ce-qui s’est réellement passé ?
Selon un citoyen de Guéckedou joint par Africaguinee.com, Michel n’a pas fait de dégâts comme le prétendent certains.
‘’Vous savez quand il est rentré dans la ville, les gens ont appris la nouvelle de sa présence. Donc chacun a couru pour venir satisfaire sa curiosité, parce que les gens l’ont vu sur les réseaux sociaux et à la télé. Tout le monde a eu la curiosité de le voir étant donné qu’on apprend que c’est lui qui a arrêté Alpha Condé. Et hier c’était mercredi, le jour du marché. Donc les gens sont sortis nombreux pour l’ovationner et pour saluer sa bravoure’’, nous a confié un citoyen de la place.
Michel Lamah s’est rendu en forêt pour suivre des traitements. Cet agent des forces spéciales souffrirait d’une maladie mentale passagère. Durant son séjour en forêt, il a eu des altercations avec certaines personnes Macenta et à Nzérékoré. Même en cours de route, ce mercredi, il aurait agressé un chinois
Alors qu’il était en route pour Conakry, ordre a été donné de le stopper à Guéckedou, et de le faire retourner à Nzérékoré.
« Il est arrivé hier ici en disant dit qu’il voulait partir à Conakry. Et nous, nous avons reçu l’instruction de ne pas le laisser passer et de le faire retourner. Il est venu au camp même, après discussion, lui-même il a pris son véhicule il s’est retourné à Nzérékoré. C’est lui-même qui a décidé sans contrainte ni rien.
Le commandant du bataillon autonome par intérim a dit qu’on va l’accompagner. Donc nous avons pris un pick-up pour l’accompagner. Dès qu’ils sont rentrés à Nzérékoré vers le soir, le chef de mission m’a appelé pour me dire qu’ils sont rentrés au camp », nous a confié une haute autorité militaire basée à Guéckedou.
Rumeur sur l’agression d’un chinois…
« Quand il est venu, il a trouvé les chinois en train de travailler. La route était barrée. Je ne sais pas ce qui s’est passé, on m’a dit qu’il a frappé un chinois. Je suis allé jusqu’à la base, pour sensibiliser les chinois. Mais j’ai demandé de me montrer le chinois qui a été frappé et… lisez l’intégralité sur Africaguinee.com