Syli national de Guinée, l’éternel regret !
La déception est toujours grande pour les supporters du Syli.
Avec l’équipe nationale de Guinée, il est difficile de rêver, d’exulter et même de célébrer sa fierté. La journée FIFA qui vient de s’achever, a enterré le rêve Guinéen de participer pour la première fois, à la plus grande et prestigieuse compétition de football sur terre, la coupe du monde.
Il faudra du miracle pour changer cette triste réalité, du moins cette malheureuse prédiction.
Ce miracle, en conviennent tous, n’est pas Guinéen. En tout cas difficile de l’espérer avec des joueurs insouciants, des encadreurs amateurs et affairistes et certains dirigeants qui ont la réputation d’être laxistes.
Cela se traduit par les piètres résultats concédés lors de ces journées FIFA, et pendant d’autres rendez-vous pour les mêmes objectifs.
En trois matches, la bande à Didier Six, a laissé des plumes en perdant le maximum de points, pour ne glaner que trois petits point sur neuf possibles.
Ça aurait, pourtant pu se passer autrement à la satisfaction des fans. Quel gâchis !
Ça a tout l’air d’un éternel recommencement, d’une équipe toujours en reconstruction.
On s’est simplement joué du pays en donnant l’impression d’être à son service, mais hélas. Du charivari pour rien !
Agir vite sans complaisance aucune, est la thérapie urgente à administrer au mal qui s’enracine. Il faudra procéder par chambardement et par décapitation. C’est de déboulonner les vieux roublards qui se sont encastrés à différents niveaux de la gestion de l’équipe, laisser sur le carreau des joueurs indolents mômes, composer avec ceux qui ont la volonté de se battre pour le pays, peu importent leurs statuts.
En un mot comme en en mille, la nécessité d’épurer s’impose avec acuité. Il le faut et maintenant, pour ne pas couvrir le pays tout entier d’avanie comme ce fut le cas lors de la CAN en Egypte.
Le Président de la FEGUIFOOT, Antonio Souaré a du pain sur la planche, car pour changer ces mauvaises habitudes ancrées, il faut d’énormes efforts, ce sans complaisance.
Mognouma