Sékouba Konaté clashe Ibn Chambas: « il ne va rien apporter à la Guinée… »

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L’ancien président de la Transition guinéenne apporte son soutien au colonel Mamadi Doumbouya qui a rejeté la décision de la CEDEAO, nommant Mohamed Ibn Chambas, envoyé spécial en Guinée. Le Général Sékouba Konaté qui s’est confié à Africaguinee.com a affirmé que le diplomate ghanéen Mohamed IBN Chambas ou Said Djinnit ne pourront rien apporter à la Guinée.

« De par mon expérience, je soutiens parfaitement la décision du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya d’avoir refusé la venue d’un médiateur en Guinée proposé par la CEDEAO, surtout en la personne de IBN Chambas que je connais parfaitement. Il faut donner du temps au CNRD (comité national du rassemblement pour le développement) de nettoyer ce pays. Dadis et moi y compris tout le CNDD avons manqué ce devoir envers le pays », a indiqué le Général à la retraite.

La CEDEAO qui s’était réunie en sommet extraordinaire dimanche 07 novembre à Accra,  avait décidé de maintenir la suspension de la Guinée de toutes ses instances et de nommer l’ancien diplomate de l’ONU, Mohamed Ibn Chambas Envoyé spécial en Guinée. Le but est de renforcer le dialogue avec la junte en vue favoriser la réussite d’un processus de transition dans les plus brefs délais (six mois). Sauf que ce dernier n’est pas du tout le bienvenu en Guinée. Pour le Général Sekouba Konaté, le diplomate désigné n’avait pas joué son rôle au moment où il le fallait, c’est-à-dire pendant la crise référendaire qui a abouti au troisième mandat controversé d’Alpha Condé. Il estime que le « pire » est désormais derrière, donc il n’y a pas nécessité voire une urgence à déployer un médiateur en Guinée dans le contexte actuel.

« Maintenant qu’une nouvelle génération d’officiers veut corriger les erreurs du passé, et la mauvaise gouvernance politique, économique et sociale des 11 ans de règne du président Alpha Condé, je crois que c’est une bonne chose pour le futur de ce pays. Said Djinnit et IBN Chambas ne pourront rien apporter à la Guinée parce qu’il n’y a pas de crise majeure. La crise existait lors des élections couplées du 20 Mars 2020 et de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. Où étaient-ils ? », s’interroge l’ancien haut-représentant pour l’opérationnalisation de la Force africaine en attente…. lisez l’intégralité sur Africaguinee.com

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