Boffa: une footballeuse et son coach meurent dans un accident…
Alors qu’ils partaient hier mercredi 24 août à Kamsar pour participer à un tournoi des vacanciers, Hadja Moussa Barry communément appelée Cascarino ou encore Black, une joueuse (attaquante) du club AS Bolonta et son entraîneur ont perdu la vie dans un accident de la circulation avant même d’arriver à Boffa.
Informée de cela, notre réaction s’est rendue ce jeudi 25 août, dans la famille mortuaire d’Hadja Moussa, à Sonfonia gare. Là-bas, l’émotion était grande. Tout le monde était encore sous le choc. C’étaient des pleurs partout.
Dans son témoignage, Mamadou Saliou Bah, cousin de la défunte, qui est allé à Boffa pour récupérer le corps, est revenu sur la manière dont il a appris le décès.
« C’est hier matin le 24, qu’elle est partie pour Kamsar. Mais malheureusement, elle n’est pas arrivée. On a un frère qui s’appelle Ousmane. Il est chauffeur de taxi. Sur la route pour Labé, il a pris une passagère, c’est cette dernière qui l’a informé. Qu’elle aussi elle partait vers Kamsar mais la compétition a été annulée, qu’elle se retourne à Labé. Après, mon frère lui a demandé pour faire quoi ? C’est ainsi que la fille lui a expliqué, qu’il y’a eu un accident que même sa copine a péri dedans. Après mon frère lui a demandé, « ta copine s’appelle comment « ? Elle a dit qu’elle s’appelle Hadja Moussa Barry. Mon frère dit attends je vais appeler à Conakry pour savoir si Hadja est à la maison. Quand il m’a appelé je lui ai dit que Hadja n’est pas là, elle est en route pour Kamsar. Après, il m’a expliqué le cas. Je me suis vite dépêché pour aller voir. Arrivé à Tanènè, avant d’arriver à Boffa, on a vu là où l’accident s’est produit. J’ai rencontré certains de ses collègues. Ils m’ont dit oui, c’est elle même. C’est Hadja, c’est Black. Mais je n’avais pas cru à cela. J’ai appelé la famille, je leur ai dit de rester calmes. Arrivé à l’hôpital de Boffa, là je pourrai confirmer quelque chose. Arrivé à l’hôpital préfectoral de Boffa, je me suis vu avec les médecins, il y avait aussi la fédération de football, la police et les syndicats. J’ai trouvé qu’elle était déjà morte. Mais on n’a pas vu d’autres fractures externes, c’est sûr qu’elle a eu une fracture interne. On a décidé de rapatrier le corps, ici à Conakry, à l’hôpital Ignace Deen. Il y a eu deux morts, elle et son coach Kourouma. Il y avait des blessés, une de ses copines était gravement blessée, mais elle avait été transportée d’urgence ici à Conakry. », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter ceci : « Sa maman est décédée depuis qu’elle était petite, son père ne vit pas ici, mais il est informé. Hadja a un jumeau, il est là, triste. Le souhait d’Hadja, c’était de voir le football féminin évoluer. On aimerait juste que l’Etat puisse s’investir de plus dans le domaine du football parce que quand quelqu’un meurt, on ne peut plus ramener la personne en vie. Elle avait terminé ses études supérieures, et pouvait avoir entre 20 et 23 ans. »… Lisez l’intégralité sur Mediaguinee