Hunter Biden inculpé pour détention illégale d’arme à feu : une ombre planant sur la campagne de Joe Biden
Le fils de Joe Biden, Hunter Biden, est de nouveau sous les projecteurs de l’actualité, mais cette fois-ci pour des raisons judiciaires. Ce jeudi, il a été inculpé au niveau fédéral pour détention illégale d’une arme à feu, une Colt Cobra, qu’il a achetée en 2018. Les charges qui pèsent contre lui découlent de ses déclarations mensongères lors de l’achat, affirmant qu’il ne souffrait pas de dépendances à la drogue, bien qu’il ait admis en avoir consommé à l’époque. Les documents judiciaires indiquent qu’il a « sciemment fait une fausse déclaration écrite » pour obtenir l’arme, ce qui est illégal.
Hunter Biden, déjà au centre de l’attention politique et médiatique depuis plusieurs années, doit maintenant faire face à la perspective d’un procès fédéral potentiellement explosif, qui pourrait se dérouler en pleine campagne électorale pour la présidentielle de l’année prochaine, où son père, Joe Biden, brigue un second mandat présidentiel.
Si Hunter est reconnu coupable, il encourt une peine de prison maximale de 25 ans, une condamnation qui pourrait avoir un impact significatif sur la carrière politique de son père et sur l’image de la famille Biden dans l’ensemble.
Une enquête de plusieurs années.
Ces inculpations ont été émises par un grand jury fédéral et supervisées par David Weiss, récemment nommé procureur spécial. Weiss enquête depuis plusieurs années sur Hunter Biden et avait négocié un accord initial en juin avec le fils du président démocrate dans le Delaware, un accord qui aurait pu lui éviter la prison et un procès embarrassant. Cependant, des doutes ont été soulevés quant à la validité de cet arrangement par une juge, et les procureurs, sous la direction de Weiss, ont finalement décidé de l’abandonner.
La situation de Hunter Biden a été scrutée de près par les républicains, en particulier par l’ancien président Donald Trump, qui l’accuse de corruption depuis des années. Les critiques conservatrices ont mis en lumière ses activités commerciales en Ukraine et en Chine, pendant la période où Joe Biden était vice-président sous l’administration Obama.
Un ancien associé de Hunter Biden a récemment témoigné devant le Congrès, affirmant que Hunter avait facilité des conversations téléphoniques entre son père et des partenaires étrangers, bien que Joe Biden n’ait pas été impliqué dans les affaires de son fils.
Joe Biden soutient son fils .
Malgré ces accusations et les problèmes judiciaires de son fils, le président Joe Biden a toujours affirmé son soutien indéfectible envers Hunter. Il a déclaré récemment : « Mon fils n’a rien fait de mal. J’ai confiance en lui ». Hunter lui-même a exprimé sa gratitude envers son père, déclarant : « Il ne m’a jamais abandonné. Par moments, sa persévérance me mettait hors de moi. J’essayais de disparaître dans un trou noir avec l’alcool ou la drogue et puis il était là, débarquant une nouvelle fois avec sa lanterne. »
Hunter Biden, qui a lutté contre des dépendances à la drogue et à l’alcool pendant de nombreuses années, affirme ne plus avoir consommé depuis 2019, suite à l’intervention de sa seconde femme, Melissa, avec qui il a eu un fils, ainsi que de son père. L’issue de son procès à venir reste incertaine, mais une chose est sûre : cette affaire continuera d’occuper une place centrale dans les débats politiques et médiatiques aux États-Unis.
