Non-respect des droits de l’homme: Mamadi Doumbouya épinglé à l’international

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Après l’Organisation des Nations-Unies, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples vient d’épingler la junte militaire au pouvoir en Guinée sur la violation des droits humains. Au moins sept civils ont été tués à Conakry depuis fin juillet dans des séries de protestations contre les restrictions des libertés et pour le retour diligent à l’ordre constitutionnel. Cette commission pointe notamment des violations de la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, ainsi que du droit à la vie et à l’intégrité physique.

Ce lundi 05 septembre marquant l’an un du coup d’État en Guinée, au moins dix personnes ont été blessées dont certaines par balles dans des heurts en marge d’une mobilisation anti-junte mais qui était interdite. Cette situation interpelle le Rapporteur sur la République de Guinée, l’Honorable Commissaire Hatem Essaiem, ainsi que le Rapporteur Spécial sur les Prisons, les Conditions de Détention et l’Action de la Police en Afrique, l’Honorable Commissaire Maria Teresa Manuela de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (la Commission africaine). Ils se disent profondément préoccupés par la situation inquiétante des droits de l’homme en République de Guinée.

« La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, à travers ses Rapporteurs, constate avec tristesse que depuis plusieurs mois, la Guinée fait face à plusieurs défis, notamment ceux liés à la garantie des droits de l’homme sur son territoire.  Elle constate amèrement que ces défis entraînent continuellement des violations des droits de l’homme, en particulier des violations de la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, ainsi que du droit à la vie et à l’intégrité physique », mentionnent-ils dans un communiqué publi ce mardi 6 septembre 2022.

La Dissolution du FNDC désapprouvée

Les informations reçues révèlent que non seulement les manifestations de l’opposition politique et de la société civile sont de plus en plus réprimées, mais qu’elles sont également le théâtre d’un usage excessif de la force par les forces de sécurité, qui se traduit par une multitude d’arrestations, des blessés et plusieurs décès, détaille la note signée le 25 août dernier, mais rendue publique ce mardi 06 novembre.  La commission africaine désapprouve la dissolution du FNDC qui selon elle est… lisez l’intégralité sur Africaguinee 

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