L’ARTM sous pression pour accélérer la modernisation des transports en commun

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Le directeur des communications de la ministre Geneviève Guilbault, Maxime Roy, a vivement interpellé l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) pour accélérer la mise en place de paiements par téléphone cellulaire et carte bancaire dans les transports en commun. La ministre elle-même demande à l’ARTM de communiquer davantage avec les usagers et de placer leurs besoins au centre des décisions.

Des médias ont révélé récemment que l’ARTM a présenté un plan ambitieux de 162 millions de dollars aux administrateurs de l’organisation. Ce plan vise à moderniser les transports en commun et à les adapter aux besoins technologiques actuels. Selon ce plan, les usagers pourront bénéficier de plusieurs améliorations au cours des prochaines années.

Un plan de modernisation à plusieurs étapes

La première étape consistera à introduire la recharge mobile d’OPUS au début de l’année 2024. Cette initiative permettra aux usagers de recharger leur carte de transport en utilisant leur téléphone cellulaire, offrant ainsi une solution plus pratique et rapide.

La deuxième phase du plan prévoit l’introduction du carte bancaire ou téléphone cellulaire paiement dans le courant de 2025 ou 2026. Cette avancée permettra aux usagers de choisir parmi plusieurs options de paiement pour leur trajet en transport en commun, simplifiant ainsi leur expérience.

Enfin, la troisième étape consiste à mettre en place un système numérique qui réunira plusieurs modes de transport sur une seule et même plateforme d’ici 2027. Cette initiative vise à rendre les déplacements plus fluides en offrant aux usagers un moyen simple de planifier et de payer leurs trajets, que ce soit en bus, en métro, en train, ou en toute autre forme de transport en commun.

Des critiques et des appels à l’accélération

Cependant, ces délais ne font pas l’unanimité. Maxime Roy, directeur des communications du ministre Guilbault, qualifié la lenteur de l’ARTM de « manque d’empressement ». Il estime que les usagers ont déjà trop attendu et appellent à accélérer le processus. De son côté, Mme Doyon partage cet avis et insiste sur l’importance de répondre aux besoins des usagers sans délai.

Bien que le montage financier du projet soit complexe, le gouvernement du Québec exige une réévaluation des économies possibles pour accélérer le processus. La priorité reste la modernisation rapide du système de transport en commun, selon M. Roy.

La ministre Guilbault demande également à l’ARTM de communiquer de manière plus transparente avec les usagers et les parties traduisent le système de transport collectif. Elle souhaite que les besoins des usagers soient au cœur des décisions prises. Maxime Roy insiste sur l’importance de revenir à l’essentiel pour améliorer l’expérience des usagers.

L’ARTM réagit

L’ARTM a réagi en se disant en accord avec les propositions du ministre et en soulignant que des efforts avaient déjà été entrepris dans ce sens, avec la participation active des sociétés de transport. Selon le porte-parole de l’ARTM, Simon Charbonneau, le plan de 162 millions de dollars révélé par La Presse ne prenait pas en compte les éléments d’optimisation de l’échéancier, qui sont en cours de finalisation. Une annonce est prévue pour le début d’octobre pour informer le public sur les avancées réalisées.

En conclusion, l’ARTM est sous pression pour accélérer la modernisation des transports en commun et répondre aux besoins technologiques des usagers. Le délai prévu de quatre ans pour la mise en place de ces améliorations est remis en question, avec un appel à une accélération du processus pour répondre aux attentes des usagers.

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